mardi 20 mars 2012

Sécurité dans la dixième : Libourne, un exemple de mauvaise foi


Le 14 mars dernier la ville de Libourne a été le théâtre d'un affrontement entre deux bandes de jeunes des cités armés de tournevis et de cintres, selon le rapport de police.
A noter le caractère étrange de cette rixe qui a éclaté entre une bande de jeunes du quartier des Aubiers à Bordeaux et une autre bande de la cité Peyronneaud à Libourne. Libourne n'a pas vocation à devenir le nouveau ring des règlements de compte entre les jeunes des villes de Bordeaux et Libourne, ni le no man's land violent d'affrontements dont les origines ne sont pas éclaircies. 

Il faut rappeler le tabassage d'un jeune en début d'année à la gare de Libourne qui refusait de donner une cigarette, les containers, poubelles et voitures enflammés, les actes de vandalisme, tous les faits qui montrent le décalage qui existe entre les déclarations rassurantes qui nous sont faites et les faits concrets de ce que nous vivons au quotidien: peur, agressions verbales et physiques des personnes, intimidation, dégradation des biens. Nous ne "vivons pas ensemble", nous subissons ensemble.

Le gouvernement Sarkozy nous rabattait les oreilles des bienfaits de sa politique sécuritaire en nous présentant des chiffres tronqués que déjouent les faits de violence de plus en plus nombreux dans notre région et partout en France : je dénonce son incurie en la matière malgré les multiples gesticulations et promesses qui ont été faites.
J'attends de monsieur Hollande qu'il retire de son programme présidentiel sa proposition de supprimer les peines plancher pour les délinquants et criminels dont on sait qu'elles protègent, ad minima, les honnêtes citoyens.
En temps qu'habitante et candidate aux prochaines législatives sur la dixième circonscription je dénonce avec force cette dégradation insupportable et dramatique de nos conditions de vie et appelle tous les acteurs politiques et les élus à réagir au plus vite : au lieu d'arroser en vain les banlieues de subventions payées par le contribuable, au lieu de relâcher les condamnés ou de ne pas appliquer leurs peines, il est de leur devoir d'entendre la souffrance et le désarroi d'un peuple et d'y répondre par une tolérance zéro à travers les diverses institutions de notre République.

Anne Christine Royal
Candidate du Rassemblement Bleu Marine pour la dixième circonscription de Gironde 
Membre du Comité Central du Front National